Science fiction ou jeu de téléréalité
Ce qui se passe depuis deux ans dépasse de loin la fiction ordinaire, il faudrait être un auteur de science fiction pour l’avoir imaginé. Mais il y en a qui l’ont imaginé, non seulement au 20ème siècle, mais déjà dans des temps très anciens. Ont-ils été des prophètes, ou ont-ils inspiré ceux qui ont manigancé cette crise ? Les deux peut-être. Toutes les religions, et les sages, ont parlé d’apocalypse, de périodes obscures, de cataclysmes. Plus récemment, il y a eu des romans et des films catastrophistes. En 1917, Rudolph Steiner prédisait que dans le futur on utiliserait des vaccins pour tuer les gens, ou pour décimer des populations. Et de nos jours, ceux qui sont considérés comme des membres éminents de la cabale qui désire dominer le monde, décrivent clairement leurs intentions machiavéliques dans des livres et des interviews : réduire fortement la population mondiale, et ceux qui resteront, les transformer en robots serviles qu’ils pourront contrôler et diriger facilement. Un futur enchanteur pour les enfants et les petits enfants de ceux qui pourront encore procréer, car la stérilisation des populations est pratiquée depuis des décennies en utilisant des soi-disant médicaments ou vaccins. Ce fut le cas notamment au Tibet par les Chinois et dans certains pays d’Afrique par les sociétés pharmaceutiques occidentales. Différentes autres expériences thérapeutiques douteuses, dont des expériences de transgénèse, sont pratiquées depuis longtemps sur des populations ciblées. Elles étaient déjà pratiquées par les nazis dans les camps de concentration. Mais à cette époque, les cobayes humains se limitaient à quelques millions de juifs et d’autres populations ou minorités qu’on désirait éliminer. Ce qu’il y a de grave dans la crise sanitaire actuelle, c’est que c’est toute la population mondiale qu’on essaie de soumettre à ces expériences criminelles. À côté des dirigeants actuels de l’État profond (Deep State), Hitler était un petit garçon en culottes courtes.
J’ai lu récemment un des romans d’Amélie Nothomb, qui m’a fait penser à ce qui se passe aujourd’hui, Acide sulfurique. Il s’agit d’une émission de téléréalité appelée « Concentration ». Elle commence par une rafle dans des parcs et lieux publics de quelques centaines de personnes choisies arbitrairement, qui sont entassées dans des wagons à bestiaux et envoyées dans un ancien camp de concentration nazi réhabilité. Une équipe de kapos est engagée par les organisateurs, dont le rôle sera de torturer et de tuer les prisonniers. La différence avec les camps nazis est qu’il y a des caméras de télévision partout et que tous les aspects de la vie du camp et toutes les horreurs qui s’y déroulent passent en direct à la télévision. C’est bien sûr une émission qui a un succès énorme, plus que toutes les émissions précédentes, car les téléspectateurs peuvent jouir du spectacle depuis leur salon. À la fin, ils peuvent même voter pour décider quels détenus seront mis à mort chaque jour.
Le jeu télévisé actuel, qui pourrait s’appeler « Covid », est encore beaucoup plus pervers, puisque les acteurs ne se limitent plus à quelques centaines de malheureuses victimes choisies au hasard, mais que tous les téléspectateurs eux-mêmes deviennent les victimes du jeu. Il fallait y penser. Ce qu’il y a de bien, c’est que là on ne pourra pas aller plus loin. Dans le roman d’Amélie Nothomb, grâce à un revirement romanesque, l’histoire finit bien, et les prisonniers survivants sont libérés, comme ce fut le cas en 1945. On peut donc espérer, si l’histoire se répète, comme certains l’affirment, qu’un événement imprévu va intervenir, une sorte de miracle, qui bouleversera les plans de la cabale et libérera l’humanité d’un avenir terrifiant qui semble, aujourd’hui encore, irrémédiable. Cette fois, il ne semble pas que ce sera l’armée américaine qui viendra libérer l’Europe et le reste du monde, puisqu’elle est aussi prisonnière du jeu de la cabale. Même si cela peut sembler utopique ou fictif, ce serait plutôt une armée extraterrestre, encore libre du joug du petit groupe de psychopathes milliardaires, comme certains les appellent.
8 janvier 2022, Chiang Mai